
La scène évoque, par ses couleurs et par son cadre, le tableau célèbre Ophélia, de John Everrett Millais, fondateur du mouvement pré-raphaelite en angleterre au 19ème siècle.
Par sa pose alanguie et la position des bras, la nuque en arrière, la scène évoque aussi cet autre tableau, sur le même thème d'Ophélie.
Elle évoque enfin aussi le beau tableau d'Emile Bernard, Madeleine au Bois d'Amour, que l'on peut voir actuellement au Musée d'Orsay dans l'exposition sur le Paysage mystique. La présence des colombes renforce à mon avis la tonalité mystérieuse de la scène, qui est une forme de communion avec la nature, au plus profond de la forêt, là où la magie opère.
A noter que Steven Meisel est visiblement intéressé par l'atmosphère préraphaélite puisque dans un numéro de Vogue (décembre 2011), il avait déjà repris, pour un autre cliché, cette même filiation, soulignée ici par le blog Part Nouveau.
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